En plus d’un lifting, Jaguar offre un nouveau cœur vaillant à son superbe coupé XKR : show devant ! Nul ne peut rester insensible aux charmes de ce matou. Diablement performant et envoûtant à conduire, le coupé XKR est sans conteste l’une des meilleures Jaguar de ces vingt dernières années.

Conduite : 16/20
Les humains ont « Superman », les Jaguar ont « Supercharged ». Lorsqu’il est posé sur les ouies de capot du dernier XKR, ce logo avertit le conducteur que le sublime coupé (ou le cabriolet) Britannique est doté de super-pouvoirs.
Animé par un tout nouveau V8 5 litres à injection directe, Made in England SVP, le coupé XKR voit ses performances décuplées grâce à un « supercharger », pardon, un compresseur Roots, qui lui permet de développer la bagatelle de 510 ch (385 ch lorsqu’il en est dépourvu).

Mais plus que cette puissance colossale, c’est surtout le couple qui impressionne : 625 Nm à 2500 tr/mn ! En pratique, le conducteur prend une grosse claque à la moindre caresse sur l’accélérateur, grâce à une disponibilité immédiate. Bref, ce formidable moteur remplace avantageusement le 4.2 litres et, cerise sur le pudding, il s’avère bien plus mélodieux grâce à un compresseur aux sifflements quasiment inaudibles. Associé à une boîte automatique à six rapports aussi rapide pour dégainer les vitesses que Lucky Luke son Colt, le coupé XKR frise le 20/20 côté agrément mécanique, d’autant que Jaguar a eu la bonne idée d’installer des palettes au volant et de remplacer la traditionnelle grille de boîte en « J » par la pratique molette inaugurée par la berline XF.
En plus d’avoir un cœur d’athlète, le coupé XKR a aussi le châssis qui va avec. Entièrement en aluminium, il bénéficie d’un traitement spécifique avec une toute nouvelle suspension à amortissement variable en continu (avec amortisseurs Bilstein) et un différentiel arrière à blocage actif pour renforcer la motricité. Toujours prévisible et facile, semblant peser moitié moins que ce que sa fiche technique annonce (1 753 kg), le coupé XKR se déguste sans arrière-pensée. Aussi à l’aise pour cruiser que pour attaquer, il ravit par sa très grande polyvalence d’usage, même s’il ne faudra quand même pas le confondre sur circuit avec une super sportive façon Porsche 911 Turbo : ses freins vous diront merci !

Sécurité : 15/20
Pour un usage routier, le freinage du coupé XKR, surdimensionné, suffit largement. Et pour juguler les ruades du train arrière de cette puissante propulsion, l’antidérapage ESP et l’antipatinage (déconnectables) sont de précieux alliés lorsque la météo devient Britannique…

Confort : 14/20
Beau dehors, avec sa calandre grillagée et son nouveau bouclier, le coupé XKR est aussi beau dedans. Mais plutôt que le classique costume « cuir et bois précieux », son habitacle se veut plus sportif. Si le cuir de très belle qualité est évidemment présent, il s’encanaille à coup de surpiqûres rouges du plus bel effet. Quant à l’aluminium, omniprésent, il renforce une réelle sensation de luxe que seuls quelques plastiques indignes du félin viennent ternir. Ferme mais sans excès, l’amortissement permet d’envisager les longs voyages sans subir les foudres de son (a) passager(e) et si vous les installez sur les minuscules sièges arrière d’appoint (dans le coupé), n’espérez pas conserver vos amis.

Ecologie : 8/20
292 g/CO2 par kilomètre et 2 600 € de malus écologique n’appellent pas aux commentaires, tout comme la consommation moyenne annoncée (12,3 l/100 km) en deçà de la réalité. Mais on ne peut pas tout avoir : il y a quand même 510 ch sous le capot !

Budget : 7/20
Tout est une question de point de vue. A 104 400 € (en coupé), cet XKR s’adresse évidemment à une poignée de nantis. Mais, si vous jetez un coup d’œil aux tarifs des voitures de plus de 500 chevaux, l’Anglaise passe pour une excellente affaire.

Prix : 102400 € (Garantie 3 ans)

Extrait de autonews.fr

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