Je suis d’origine italienne. Et même si je supporte la France pendant les compétitions de football, il me reste quelques reminiscences de mes ancêtres : j’aime les antipasti, l’osso bucco, et je ne résiste pas à un petit valpolicella de temps en temps. Mais surtout, j’adore les italiennes…enfin, les voitures italiennes.

 

 

Bien entendu, vous l’aurez compris, je ne parlais pas de Lancia, mais plutôt des marques de prestige. Je vibre dès que j’entends un V8 Maserati ou Ferrari, et j’ai donc naturellement profité au mieux de mon passage à Paris pour analyser sous toutes les coûtures les gammes Maserati et Ferrari, après vous avoir fait déjà découvrir Lamborghini.

 

Les Maserati étaient peu nombreuses, mais bien représentées : Quattroporte S, Gran Turismo S, que des V8 revus à la hausse en terme de performances et de caractères. Les modifications aérodynamiques sont peu visibles, et seules les jantes et certains détails, comme les feux à leds de la Quattroporte, permettent d’identifier ces nouveautés. Bien que la gamme soit très courte, la limousine et le coupé Maserati provoquent des sensations immédiates : la berline de luxe qui se passe de chauffeur, et qui feule comme un moteur de course, et ce coupé somptueux, ultra agressif qui dégage un vrai sentiment d’appartenance à l’exception automobile. Belle mise en bouche…

 

Juste à côté, le stand Ferrari. Immense. Avec bien entendu en vedette la California, mais aussi une F1 et toute la gamme : F430 Spider, F 430 Scuderia, 612 Scaglietti et 599 GTB Fiorano. Premier constat : je n’accroche pas vraiment avec la California, surtout avec l’avant, ou je peine à retrouver l’esprit ultra agressif de Ferrari. L’arrière déconcerte également, avec ses pots d’échappements montés, presque, comme sur une Lexus IS-F. En revanche, le mécanisme du toit est très fluide, rapide, et la finition est vraiment montée d’un cran, comme sur la F 599 Fiorano. Dans ces autos, Ferrari a clairement réhaussé son niveau d’exigence : alcantara sur le toit, finition de bon aloi, ambiance feutrée avec moquette épaisse…Ferrari aurait-il enfin compris que la finition et les matériaux ne sont pas une option dans un véhicule à plus de 200 K€ ?

 

Pas tout à fait : l’installation dans le cockpit de la F430 Scuderia dissipe tous les doutes. Plastiques indignes heureusement compensé par du carbone à profusion, finition limite, ajustement du mobilier pas hyper soigné…mais une ambiance course unique, avec les palettes au volant, le compteur avec le compte-tour de couleur, et une sportivité qui transpire de partout. Le pire, c’est que je préfère ces versions ultra sport : pas encore assez vieux je pense.

 

En synthèse, les italiennes sont somptueuses, car au-delà de caractéristiques objectives, elles nous renvoient à nos rêves de gosse, et surtout provoquent un vrai déclic chez l’amateur d’automobile. LesPorsche sont belles, efficaces, précises, fiables…mais les Ferrari sont divines.

 

Mention spéciale à l’invitée de dernière minute, depuis quelques années déjà : la 8C Compétizione. En version coupé ou en cabriolet elle est également exceptionnelle. Alors certes elle n’a pas la noblesse de ses consoeurs, elle n’est pas aussi performante ou efficace, mais elle aussi distille un charme fou.

 

Ah, si j’étais riche…

 

 

 

 

Article tiré de notre partenaire blog4auto.fr

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